

LE CORPS PARLANT
Xe Congrès de l’ AMP,
Rio de Janeiro 2016
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(…) De là, nouveau déplacement de la partie inferieure à la partie supérieure du
corps. »
p. 19
Il est remarquable qu’un ensemble de symptômes résulte d’un événement
unique
« Il est remarquable qu’ici trois symptômes – le dégoût, la sensation de pression
sur la partie supérieure du corps et l’horreur des hommes en tête à tête tendre
avec une femme – résultent d’un événement unique. »
p. 19
La complaisance somatique
« Une fois l’origine psychique admise, l’on peut encore se demander si tous les
symptômes de l’hystérie sont nécessairement déterminés psychiquement. (…)
Pour autant que je puisse le voir, tout symptôme hystérique a besoin d’apport
des deux côtés. Il ne peut se produire sans une certaine complaisance somatique
qui se manifeste par un processus normal ou pathologique dans ou sur un
organe du corps. »
p. 28
La toux concerne une région du corps qui a gardé à un degré très élevé le
rôle de zone érogène
« [...] une réelle irritation organique provoquant la toux..] Cette irritation est
susceptible de fixation, car elle concerne une région du corps ayant gardé à un
degré très élevé, chez la jeune fille, le rôle de zone érogène. »
p. 61
Le petit Hans
L’intérêt particulièrement vif du petit Hans pour son organe phallique
« Les premières communications relatives à Hans datent du temps où il n’avait
pas encore tout à fait 3 ans. Il manifestait alors, par divers propos et questions,
un intérêt tout particulièrement vif pour cette partie de son corps qu’il était
accoutumé à désigner du nom de «fait-pipi». »
p. 94-95
« Le premier trait que l’on puisse regarder en Hans comme faisant partie de sa
vie sexuelle est un intérêt tout particulièrement vif pour son «fait-pipi» (…)
Hans postule, chez tous les êtres vivants, qu’il juge semblables à lui-même, cette
importante partie du corps, il l’étudie chez les grand animaux, suppose que
ses parents en sont tous deux pourvus, et ne se laisse même pas arrêter par le
témoignage de ses yeux pour en assigner un à sa sœur qui vient de naître.
»
p. 169
Le symbolisme du loumf et le fantasme de procréation
« Le plaisir de regarder une personne aimée quand elle satisfait ses besoins
naturels répond à une «intrication des pulsions», intrication dont nous avons
1.
Le retour à Freud
I /a. Corps, libido, inconscient
Lettres à Wilhelm Flie
β
1887-1904, Édition complète (1950). Paris,
PUF, 2006
« (…) dans l’âge enfantin la déliaison [décharge] sexuelle s’obtiendrait, semble-
t-il, à partir de très nombreux lieux du corps (…). »
p. 270
Esquisse d’une psychologie (1895 [1950a]). Paris, Éditions érès, 2011
« Quand la complexité [s’accroît] à l’intérieur [de l’organisme], le système
neuronique reçoit des stimulations venant de l’élément corporel lui-même, des
stimulations endogènes qui doivent aussi être déchargées »
p. 15
« L’organisme humain est d’abord incapable de mettre en œuvre l’action
spécifique. Elle se produit par
aide étrangère
, quand, par la décharge par voie de
changement interne, l’attention d’une personne d’expérience est attirée sur l’état
de l’enfant. »
p. 57
Cinq psychanalyses
(1901-1918). PUF, 2001
Dora
Le dégoût : une trace sur le corps de dora
« Le dégoût éprouvé alors n’était pas devenu chez Dora un symptôme
permanent. (…) Cette scène avait, par contre, laissé une autre trace, une
hallucination sensorielle, qui réapparaissait aussi, de temps en temps, pendant
son récit. Elle disait qu’elle ressentait encore maintenant, à la partie supérieure
du corps, la pression de cette étreinte. »
p. 19
« Je pense qu’elle avait ressenti, pendant cette étreinte passionnée, non seulement
le baiser sur ses lèvres, mais encore la pression du membre érigé contre son
corps. Cette perception choquante pour elle fut supprimée dans sa mémoire,
refoulée, et remplacée par la sensation inoffensive d’une pression sur le thorax
Le retour à Freud